Le snacking est une consommation alimentaire qui s’effectue en dehors ou en substitution du « repas classique ». Ce terme anglo-saxon vient du verbe « to snack » qui signifie « mordre, happer » soit le même sens qu’une bouchée, ce que l’on mord. Il désigne donc une collation, un en-cas plutôt léger, un casse-croûte.
Un terme anglais pour valoriser l’innovation, même si finalement les collations ont toujours existé. Aurions-nous peur de la nouveauté dans le monde alimentaire ? Le terme est accepté mais pas de trop près, pas dans notre langue, pas en français, mais à une bonne distance…
Il y a une notion de rapidité, d’immédiateté dans un produit de snack, ce qui en fait, à mon sens, un produit adapté à nos modes de consommation actuels. Vite acheté, vite distribué, vite consommé. Il s’agit d’une équation typique de l’évolution de la société moderne et qui explique les quelques 10 % de croissance par an du marché.
Il convient de préciser que le « repas classique » composé d’une entrée, un plat, (un fromage) et un dessert n’existe presque plus aujourd’hui. Ou du moins, nuançons nos propos, tend à être revisité, aménagé. Les temps des repas se raccourcissent, les repas deviennent plus légers, de ce fait, il y a une perte de repères nutritionnels. Entre trop et trop peu, comment calculer le bon apport énergétique à avoir ?
71% des Français déclarent manger régulièrement entre les repas.
Le snacking est un marché en plein essor et va poursuivre sa croissance au travers de repas de plus en plus déstructurés, 92 % des foyers français lui consacrent 10 % de leurs dépenses alimentaires. Une belle opportunité pour le design alimentaire !
Les produits snack traditionnels sont les biscuits sucrés leaders du marché, les produits chocolatés en deuxième place, les produits salés apéritifs et les pâtisseries industrielles.
Je vous invite à lire l’étude des Echos pour compléter cet article.